Gabrielle Smith --- [Finie]

« WHO ARE YOU ? »

« Nom » Smith
« Prénom(s) » Gabrielle, Lysandra, Sonia.
« Surnom(s) » Gab, Gaby, et d'autres mais moins utilisés disons, à moins que cela ne dépende simplement des personnes.
« Âge » 19 ans.
« Origines » La jeune fille est américaine, faisant parti de l'une des plus anciennes familles de Phoenix.
« Groupe » Lucky Survivors, ou tout simplement celui des Survivants.


« WHO'S SPEAKING ? »

« Caractère (min 10 lignes) »
Que dire de cette jeune fille ? Que l’on sent dans son être tout entier la myriade de secrets qui composent son existence, toutes ces choses qu’elle a gardé farouchement au fond de son cœur ? Cette douleur enfantine, ces monstres torturants qui bordèrent ses nuits suite au décès de ses parents ? Et si on la qualifiait de douce jeune fille, sa voix en étant le reflet ténu, tant il semblait qu’elle s’accordait au souffle léger d’une brise cristalline, Gabrielle était capable de démontrer d’un caractère déterminé et fort, exhalant un tempérament de feu qu’il était parfait difficile d’endiguer. En effet, lorsqu’elle désirait quelque chose ou bien si une chose lui déplaisait, elle ne tardait pas à le démontrer clairement selon la situation dans laquelle elle se trouvait, bien que particulièrement douée pour cacher la vérité lorsque le besoin s’en faisait sentir, et ce tout, sans forcément que son timbre ne se fasse plus élevé, ou bien plus tamisé. Simplement, ses lèvres savaient se montrer acerbes et franches lorsqu’elle en ressentait le besoin, cherchant à atteindre le point sensible de l’autre.

Patiente… Patiente ? Parfois, lorsqu’elle savait pouvoir parvenir à ses fins, ou simplement avec les êtres auxquels elle tenait véritablement, même si toute patience possédait fatalement sa faille, tandis qu’une grande curiosité la caractérisait. Comme sous ce qu’il venait de se produire, frêle vérité à laquelle elle s’accrocherait désespérément pour se donner le courage et la détermination d’avancer sans chuter. Et puis par ailleurs, Gabrielle est de celle qui possède une grande intelligence, cette manie d’observer les gens et d’y percevoir leurs potentialités… même si elle n’est néanmoins pas infaillible. Sage et posée, une personne de confiance sur laquelle on peut se reposer, la jeune femme peut néanmoins se montrer impulsive et provocatrice, aimant flirter avec cette menace incertaine qui la fait se sentir vivante, même si à présent ce point de sa personnalité en devient plus terne, comme si les sensations qui avaient été les siennes à l’instant où toute son existence s’écroula venait de lui suffire pour les années à venir, à moins bien sûr que cela ne soit que passager, ou bien encore que ces frêles sensations ne la quittaient plus à présent qu’elle ignorait ce qui avait pu se produire, le pourquoi du comment.

D’autre part, la jeune fille est capable d’une grande douceur, des gestes qu’elle ne glisse qu’à ceux auxquels elle tient, qu’à ceux qui sembleraient en avoir besoin. Mais elle aime sourire, pour une raison stupide ou plus sérieuse, histoire d’avoir au moins une fois dans la journée étiré ses lèvres devant un monde étrange qui sans doute ne le méritait pas. Non pas pour l’afficher, mais juste pour se sentir libre quelques secondes de plus peut-être… Pleine de vie, elle a ainsi toujours aimé apprécier l’existence quelle qu’elle soit, capable d’en retirer, d’y percevoir le meilleur, tandis que son aspect pratique et son sens aigu de la raison sait le guider vers cette orientation, et ces décisions qu’elle prend avec justesse. Ainsi, elle peut d’une toute autre manière rester froide et inflexible, même si son regard, ce traître pour ceux qui savent ne pas s’y égarer, laisse entrevoir la vérité de ce qu’elle ressent. Néanmoins, il faudrait la connaître véritablement pour savoir le déchiffrer, y découvrir cette insidieuse vérité.

« Physique (min 8 lignes) »
La première chose sur laquelle on a tendance à glisser s’avère être ces jambes longues et fines que possèdent la jeune femme et qui tendent à souligner la finesse du galbe de sa silhouette qui n’est pourtant pas d’une taille exceptionnelle… Bien que mesurant 1 mètre 72, la jeune femme n’est pas ce que l’on peut appeler de particulièrement grande, néanmoins elle aurait facilement pu faire carrière dans le mannequinât si cela avait été son rêve, puisque la grandeur a également son mot à dire dans cet univers de requin. Ainsi gravissons le reste de son être, sinuant sur les rondeurs savoureuses son buste, glissons sur son fessier délicats et musclés, galbé par les exercices que toute jeune femme de bonne famille se doit d’effectuer pour goûter à une culture suffisante, ce qui, contrairement à son apparence, est loin d’en faire une délicate poupée de porcelaine incapable d’user de ses dix doigts, ou tout simplement incapable de relever le moindre défit. Affaire de garçons ? Possible.

Mais égarons-nous sur sa gorge blanche et soyeuse, longer les lignes délicates de ses traits, la finesse de ce visage où la détermination se glisse pourtant avec une facilité déconcertante, sans parler bien évidemment de l’apparat règlementaire de tout bon riche : quoi ? Moi ? Jamais… Ainsi elle se révèle capable par l’intermédiaire de ses traits de paraître aussi innocente qu’un enfant venant de naître alors qu’elle ne remettrait jamais en doute sa culpabilité dans l’ombre de son âme. Poursuivons ensuite vers ce regard d’ambre aux reflets émeraudes, le laissant paraître tout simplement vert selon les éclairages qui pourraient se déverser sur elle, ces pierres s’avérant rehaussées par la noirceur naturelle de ses cils qu’elle n’hésite d’ailleurs pas à mettre en valeur, sans parler de cette abondante chevelure brune qui encadre ses traits, courant le long de son dos jusqu’à s’évanouir non loin de sa taille au balancement suavement suggestif, mais rien de vulgaire, puisque chacun de ses pas laissent supposer cette appartenance à une classe supérieure.

« Histoire (min 15 lignes) »

« Maman ? » demanda une toute petite voix ensommeillée, les mèches brunes de la petite fille retombant sur son visage endormi alors qu’elle se sentait extraite de son lit par des mains douces et cajoleuses, mais sous l’obscurité ténébreuse de la pièce, la gamine alors âgée de presque trois frêles années d’existence n’arrivait à parfaitement s’éveiller, s’extirper des doux songes sécurités de sa nuit.
« Chut ma chérie… rendors-toi. » mais ce n’était pas la voix de sa mère qui venait de lui répondre, mais bien la voix de la sienne… sa grand-mère, mais que faisait-elle ici ? Pourquoi ? Brusquement son esprit pourtant si juvénile réfléchissait, se remettait en ébullition sous cette curiosité qui la caractérisait.
« Grand-mère ? » interrogea-t-elle donc en ouvrant pleinement les yeux sous la fragrance discrète de son être, alors qu’elle l’entendait finalement soupirer en jetant un regard à celle que Morphée n’avait pu retenir en son sein.

Et puis il y avait trop de monde au rez-de-chaussée, l’effervescence de ces secondes lui paraissaient presque étrange, même Nanny se tenait à l’écart, recroquevillée sur le siège sur lequel elle se trouvait encore, lorsque ses yeux embrassèrent la scène qui se déroulait dans l’imposant hall se situant au bas de l’escalier. Mais les personnes sur lesquelles se fixa son entière attention fut les êtres en uniforme qui levèrent le regard vers son corps chétif et lové dans les bras d’une grand-mère qui se refusait de toute évidence à réponse à ses interrogations pour l’instant. Et sans qu’elle ne puisse réellement contrôler ses gestes ses doigts se resserrèrent sur la robe droite et sévère de la vieille femme qui n’eut pour tout réflexe que de la resserrer un peu plus contre elle, alors que cette même voix fluette s’extirpait de la gorge de la petite fille qui ne comprenait pas ce qu’il se passait.

« Où sont papa et maman ? » mais sous l’absence de réponse, sous le silence opiniâtre de celle qui l’emportait avec elle, Gabrielle se mit à pleurnicher, c’était comme si on voulait la priver de ses parents, comme si sa grand-mère… et puis il y avait Nanny et son attitude de ne pas la regarder dans les yeux alors qu’elle cherchait le secours d’un adulte qui pourrait lui répondre, juste lui offrir cette si frêle réponse. « Je veux papa et maman ! »

Et cette affirmation sembla faire frémir la vieille dame qui resta pourtant d’une droiture remarquable face aux âmes qui se trouvaient dans la pièce, tandis que la nourrice éclatait en larme sous la main compatissante de l’un des représentants de l’ordre. Quelque chose n’allait pas, quelque chose se passait, et la douce enfant n’arrivait à savoir ce qu’il se passait, et tout ce qu’elle savait, tout ce que son esprit était capable de lui offrir pour tout raisonnement était qu’elle voulait ses parents, épouser les courbes suaves de sa mère, sentir la main solide de son père caresser sa chevelure… alors qu’Eleanore Smith laissait ses pas l’entraîner vers le bureau de son fils qui se trouvait à sa droite, négligeant de prévenir quiconque qui se trouvaient en ces murs, comme s’ils n’avaient finalement aucune importance, et cela était effectivement le cas.

Ainsi, refermant la lourde porte derrière elle, son corps vint s’échouer sur le petit canapé qui se trouvait non loin, lui permettant ainsi de relâcher la prise qu’elle avait sur la frêle silhouette de l’enfant qui venait de lever ses yeux larmoyant vers elle, provoquant en cette femme toute la douleur de reconnaître les pupilles de son unique enfant qui venait de perdre la vie… quelques instants plus tôt. Et le seul être qu’il lui restait de véritablement proche était cette délicieuse petite poupée brune qui attendait le retour de ses parents alors qu’un accident de la route… qu’un maudit chauffard imbibé d’alcool avait embouti leur voiture, privant la vie de sa mère en quelques secondes à peine, tandis que son père avait survécu quelques minutes de plus, combattant l’inévitable pour celle à laquelle il n’avait cessé de penser selon la police : sa fille. Lentement, sa main qui tremblait légèrement vint repousser les mèches éparses qui lui retombaient sur le visage, ses lèvres imitant l’instabilité de ses doigts tandis qu’elle reprenait enfin la parole.

« Gabrielle… tu te souviens de l’endroit où est parti ton grand père ? Celui dont ton père te parlait souvent quand il te racontait des histoires ? » interrogeait-elle d’une voix qu’elle se battait pour la rendre moins chevrotante et rester la digne femme qu’elle avait toujours été jusqu’ici, ne se permettant de tomber à genoux que sous l’éclat ténébreux d’une intimité. Aussi la petite fille se contenta-t-elle d’acquiescer sans un mot de plus, plus inquiète qu’autre chose par l’attitude de celle qu’elle n’avait vu ainsi. « Ton papa et ta maman sont partis le retrouver… oh ne pleure pas ma chérie, ils ne voulaient pas te laisser, mais ils m’ont dit de prendre soin de toi jusqu’à leur retour.
- Mais grand-père est jamais revenu… » sanglotait l’enfant dont les petits poings se serraient, sous la colère qui l’envahissait, alors qu’elle savait, comprenait que ses parents venaient de disparaître.

~

En réalité, cette nuit-là, Gabrielle perdit ses parents et partit vivre avec sa grand-mère qui la recueillit, conservant la nourrice que son fils et sa belle-fille avait choisi pour s’occuper de la petite fille. L’argent n’étant aucunement un problème pour la vieille femme, qui tout comme le reste de sa famille faisaient parti de l’une des plus anciennes familles de Phoenix, parfait reflet de cette haute bourgeoisie où les préoccupations monétaires ne parvenaient jamais jusqu’à table, où jamais la nourriture ne venait à manquer. Et Jack, son père avait fait en sorte de léguer toute sa fortune à son unique enfant, tout comme Eleanore en ferait de même sans aucun doute, déversant les deux maisons qui finiraient au nom de la douce petite fille qui grandissait dans un milieu où sa mamie tenta toujours de combler au vide laissé par les deux êtres qui l’avaient élevés, lui offrant cette éducation qui aurait été la sienne, lui accordant ses plus doux caprices tout comme elle savait lui en refuser d’autres. Et tout aurait pu se poursuivre ainsi si la vieille femme n’en était pas devenue de plus en plus étouffante avec elle, craignant à chaque fois qu’elle montait dans une voiture qu’elle ne revienne jamais, comme cela avait été le cas de son fils. Tout comme lorsqu’un garçon l’approchait d’un peu trop près, l’idée fourbe qu’il ne la lui dérobe rendait l’atmosphère familiale insoutenable pour la jeune fille qui préféra quitter tout cela pour s’installer dans un appartement au centre de la ville.

~

« Allez dépêche-toi ! La voiture nous attend !
- Oui oui, j’ai fini ! » s’exclama-t-elle en refermant son mascara, s’observant quelques secondes dans la glace, avant de percevoir le reflet de son amie qui venait de l’étreinte.
« Tu es parfaite ! Si ce soir tu ne perds pas ta v…
- Hors de question ! » s’écria-t-elle en ouvrant de grands yeux et en la repoussant en riant.

Déjà elle s’extirpait de la pièce d’eau sous l’hilarité de son amie qui la suivait également, la laissant s’emparer de son sac, de ses clés, et enfin déserter les lieux. Cette nuit enfin, elle laisserait le passé derrière elle, ses remords, ses doutes, et tout ce qui pourrait la tenailler, la laissant également prendre de l’alcool, pas trop cependant, mais quelques larmes qu’elle s’était jusqu’ici interdite pour ne pas faire de peine à celle qui aurait fatalement senti son haleine, laissé un regard déçu se déposer sur la jeune fille irrespectueuse qu’elle serait alors en ne se souvenant pas de l’accident de ses parents, et surtout de ce qui en avait été responsable. Mais à dix sept ans, on pouvait être sage et en même temps avoir ce goût de la liberté, du risque, cette envie de se sentir vivante. Et cette soirée… elle l’aima… et ne la déserta pas avant l’aube, rentrant à pied dans les rues de Phoenix pour simplement marcher, flâner, sentir l’odeur de la rosée se déposer tout autour d’elle… l’effleurer comme elle aurait pu le faire sur les pétales d’une fleur fragile.

~

« William…
- Tu rêves Gaby… allez, on a du travail ! » s’exclama sa camarade avec laquelle elle était tranquillement installée sur une table à l’extérieur de l’école.

Cela faisait quelques mois qu’elle sortait avec ce grand brun ténébreux, formant l’un des couples les plus en vus, peut-être surtout parce qu’ils étaient tous deux issu de deux milieux diamétralement opposés, mais on pouvait parfois la surprendre à rêvasser à son sujet, ou bien à avoir subitement envie de l’appeler. C’était parfaitement ridicule elle en convenait facilement, pourtant rien n’aurait pu la convaincre d’ignorer cette attirance, ce besoin qu’elle pouvait avoir de lui. Ils étaient différents pour d’autres raisons également, peut-être parce que la jeune fille avait ce rapport à l’argent plus frivole, comme si l’on pouvait tout gaspiller en claquant simplement des doigts sous prétexte qu’elle en avait. Comme si tout cela était un dû, même si depuis l’instant où elle avait quitté le manoir de sa grand-mère ses dépenses étaient devenues relativement risibles comparés à autrefois… Peut-être… mais il y avait tant de choses qui les laissaient s’aimer tout autant que se disputer, toujours plus fort, pour ne laisser qu’un goût de réconciliation si doux que cela atténuait tout le reste. On pouvait facilement dire qu’ils étaient un couple entier, dont toute l’intensité se trahissait sous chacun de leurs gestes, chacune de leurs paroles, que ce soit sous la douceur ou la colère… ils étaient eux, amoureux, tenant terriblement l’un à l’autre. Sans parler que la jeune femme s’était véritablement liée avec la petite sœur de ce dernier, Lilou, qu’elle considérait déjà comme sa propre petite sœur, celle qu’elle n’avait jamais eu et n’aurait finalement jamais que sous ses traits.

« Excuse-moi, je dois l’appeler, j’avais oublié que je lui avais dit que je le ferais à midi. » répliqua-t-elle en se levant, emportant pour seul bagage son téléphone portable qu’elle extirpa de son sac, avant de s’éloigner de quelques pas à peine.

Pourtant la chose qu’elle ignorait encore… c’était tout simplement que leur histoire s’étiolerait au bout de seulement un an et demi sous la faute de ces disputes qui ne voulaient cesser, s’intensifiant peut-être trop. Pourtant la jeune femme ne pourrait nier à quel point elle tiendrait encore à lui, sous cette décision qu’ils prendraient à deux, désirant dans un même temps de rester de simples amis… tandis que cette séparation ne serait pas sans conséquence pour la jeune blonde qui vivrait décidément assez mal la distance bien que minime qui en découlerait.

~

Les jours et les semaines s’écoulèrent, laissant Gabrielle laisser toute cette histoire derrière elle, connaître d’autres gens, d’autres lèvres fugaces, mais rien de bien sérieux jusqu’ici. Jusqu’à ce fameux jour où sa vie s’ébranla pour la deuxième fois de sa si jeune existence alors que rien n’aurait dû se produire, comme habituellement, il suffisait juste d’espérer pour ne rien voir se produire, alors que les révisions étaient pour certains le maître mot, d’autres préféraient perdre leur temps à décompresser, à oublier les aléas de cette vie estudiantine. Et c’était ainsi que Gabrielle et quelques unes de ses amies s’étaient rendues au cinéma voir le dernier film à la mode dont elle oublierait plus tard le nom comme si celui n’aurait plus aucune importance. D’autant plus qu’il ne le passionna pas, et qu’elle prétexta devoir aller aux toilettes pour s’extirper de la chaleur empoisonnante de la salle de projection. Aussi venait-elle d’emprunter les escaliers, la laissant rejoindre le comptoir où il était possible d’acheter des pop-corn quand brusquement tout devint noir, et qu’un silence sournois se fasse entendre alors qu’elle se retrouvait collée contre le mur, perdant peut-être connaissance… elle n’en sut rien, n’entrouvrant finalement les yeux que quelques secondes plus tard alors que des gémissements plaintifs lui parvenaient, presque trop douloureux pour elle, alors que ses pieds tentaient de se frayer un passage vers la sortie qu’elle espérait dans la direction qu’elle suivait alors.

Son cœur tambourinait dans sa poitrine sous la crainte, la terreur qui la possédait sournoisement tandis que ses mains effleuraient les murs pour ne pas se perdre, et qu’elle tentait de s’exhorter au calme à mesure que plus un son ne se faisait entendre si ce n’était les caprice du bâtiment qui paraissait grincer. Et lorsque enfin elle parvint à gagner l’extérieur, ses prunelles furent tout d’abord éblouies par le jour si brutal qui l’affronta, avant que son regard ne finisse par se déverser sur ce qui l’entourait… sur ce qu’elle ne reconnaissait plus comme Phoenix. La ville… pouvait-on encore parler de cela ?

« Etat d'esprit après la destruction de Phoenix (min 5 lignes) »
« Comment est-ce que tout cela a-t-il pu se produire ? Et si je ferme les yeux comme lorsque j’étais enfant, rien ne se produit, cela ne chasse pas plus les monstres qu’à cette époque. Peut-être qu’à mesure des années ils sont parvenus à se dissimuler, plus malins, plus rusés, plus personne ne parvenaient encore à les percevoir à l’exception des enfants. Comment est-ce que je réagis face à… ça ? Je ne sais pas… je prends énormément sur moi pour chasser ces craintes qui ressurgissent, et puis il y a Kane et… William. Tous deux sont ceux sur lesquels je sais pouvoir compter, même si je me rapproche peut-être trop de lui. Je ne sais pas… j’ai peur pour ma grand-mère et je n’ose imaginer qu’elle ait pu disparaître à son tour, comme mes parents autrefois, elle était la seule personne de mon sang, et aujourd’hui il ne me reste plus qu’eux… Lilou… Pour elle, je ne dois pas me laisser gouverner par tout ça, il y a forcément une chose à faire, une raison à ce qu’il s’est produit, et nous ne sommes pas seuls. Et c’est en cette détermination de savoir et d’avancer que je trouve ma force de continuer, et surtout de vouloir survivre… après tout, pourquoi suis-je en vie ? Pourquoi ? Il n’y a peut-être aucune raison, mais je n’ai pas l’intention de me laisser abattre malgré l’intensité des sentiments qui bataillent au fond de moi. »

« Famille/Relations (min 3 lignes) »
Eleanore Smith >> Sa grand-mère, et la seule famille proche qu'il lui reste après le décès plus que brutal de ses parents durant son enfance. A présent... elle s'inquiète et se demande si elle l'a finalement également perdue.
William Black [Gaspard Ulliel] >> Il fut l'homme qu'elle aima... l'homme qu'elle quitta sous ce même accord alors qu'ils ne cessaient de se disputer. Pourtant, c'est également l'un de ceux sur lesquels elle n'hésitera pas à prendre appui... s'apercevant petit à petit de cet étrange rapprochement qui se crée entre eux.
Lilou Black [Taylor Swift] >> Cette jolie blonde est un peu la petite sœur qu'elle n'a jamais eu, une personne qu'elle aiderait volontiers, mettant ses propres craintes en retrait pour la rassurer, et lui offrir une vision moins pessimiste de la situation.
Kane Sanders [Penn Badgley] >> Il s'agit de l'un de ses amis sur lequel elle peut tout simplement compter.


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« Livre préf. » Parce qu'il faut faire un choix ? Je ne sais pas...
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« Odeur préf. » Celle de la rosée du matin. C'est idiot et éphémère, mais j'aime cette fragrance particulière.
« Goût préf. » Myrtille.



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