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 Les déboires de Segelbach [pv. Gabriel Flint]

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Julia Segelbach

Julia Segelbach


Nombre de messages : 23
Date d'inscription : 23/02/2009

:: You, Me, Us ::
ETAT D'ESPRIT: Je tiens le coup. Je suis forte, pour moi, mais aussi pour les autres. Sinon qui le fera ? Pour l'amour du ciel, faites que ce cauchemar cesse.
CITATION: Intelligence plus charactere, that is the goal of true education
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MessageSujet: Les déboires de Segelbach [pv. Gabriel Flint]   Les déboires de Segelbach [pv. Gabriel Flint] Icon_minitimeJeu 26 Fév - 0:40

Tout le monde est fatigué. La plupart sont enfermés dans leur chambre, à pleurer sans doute. Certains trainent au centre commercial. Je ne comprends pas ce qu'ils y font, il n'y a pas d'électricité là bas. C'est totalement stupide, et inconscient. C'est vrai quoi, on ne sait pas ce qui se trame ici, et tout ceux que certains trouvent à faire c'est d'aller jouer à cache cache. Et s'il leurs arrivaient quelque chose, hein ? Et si l'un d'entre eux meure ?!! Calme toi Julia, ce n'est pas le moment de dramatiser, tu as suffisamment tenue le coup jusqu'ici, ce n'est pas le moment de craquer. Les professeurs sont assoupis dans la salle de réunion. Angie est dans la salle d'eau. Aaron et Gaspard sont sûrement en train de faire les clowns, comme d'habitude. Ou peut être pas, la situation ne s'y prête pas tout à fait à vrai dire. C'est drôle, nos vies ont toutes basculés en un quart de seconde. On avait pris du bon temps et maintenant... Quand j'y repense...

Je fouille minutieusement dans les tiroirs de cette maudite cuisine, à la recherche d'un couteau. Bien aiguisé. Ça grinçe fortement, et cela me tue littéralement les tympans. J'ai pris l'initiative de cuisiner quelque trucs. J'avoue que je ne suis pas une bonne cuisinière, bon d'accord, j'ai jamais cuisiné ! Et alors ? Il y a un début à tout non ? J'aidais souvent ma tante à faire la cuisine. Peut-être que je mens un petit peu... Je mettais les couverts, c'est tout. Mais, personne ne le saura. Ce sera sans doute infecte ce que je cuisinerais mais celui qui se plaint, je le défierais de se mettre aux fourneaux. Il y en as marre de la nourriture surgelé, et des boites de conserve.

Bien, voilà, enfin un couteau. Ce n'est plus tout à fait un couteau mais cela fera l'affaire. Maintenant, il me faut... Qu'est-ce qu'il me faut déjà ? Heu... Je me frotte la pomme des mains sur mon jean complètement foutu (il m'a couté une fortune et ce n'est qu'un bout de chiffon à présent) en réfléchissant dans mon fort intérieure. Ah ! Que suis-je stupide ! Je devrais d'abord fouiller dans le frigo pour voir ce qu'il y a... ou reste, enfin peu importe !

J'ouvre la porte du frigo, qui se détache du reste et tombe au sol dans un fracas pas possible. J'ai un mouvement de recul, la poignée du frigo à la main. J'observe la catastrophe qui s'offre à moi en soufflant d'exaspération. Je balance ensuite la poignée à travers la cuisine de toute mes forces en psalmodiant.

-"Saloperie !" M'exclamais-je les nerfs à vifs.

La poignée traverse un carreau qui se brise en mille morceau. Il faudrait que je me ressaisisse. Ce n'est vraiment, mais alors vraiment pas le moment de taper une crise de nerfs. Je craquerais une autre fois. Il faut que je garde mon sang froid. Je m'approche à nouveau du frigo, dénué de porte, et y hasarde la tête. Tout ce qu'il y a c'est cing poivrons, une salade en décomposition, des œufs, du lait et du fromage. Et bien ma foi, ça fera l'affaire ! Mais, une petite minute... que peut-on cuisiner avec ça ? Tant pis.

Je dégage le plan de travaille et y dépose mes trouvailles. Le couteau en main, j'entreprends de couper en morceau les cinq poivrons. Oh la vache ! C'est dur de découper ça... J'ai jamais fais ça moi! A l'aide ! Je jette un coup d'oeil autour de moi en un éclaire, histoire de vérifier qu'il n'y a personne d'autre que moi dans la pièce. Je cours vers la porte, tourne la tête à droite, puis à gauche. Super ! Personne en vue. Je reviens devant mon plan de travaille. Je m'agenouille dos à la porte et joins mes deux mains, je ferme les yeux et inspire un bol d'air frais. Je m'éclaircis la voix.

-"Hum hum ! Un deux, un deux !"

Je laisse au moins cinq minutes de silence durant lesquels je me remémore tout ce que je compte dire à.... Dieu ! Je me lance enfin, à voix haute :

- Ô mon Seigneur, Vous qui êtes aux Cieux sans le moindre soucis. Ayez pitié de moi en cet instant et aidez moi à découper ces fichus poivrons !

J'ai fini ma phrase d'une façon un tantinet agressive. Je reprends mes esprits.

-Et je promets que... je promets que quoi ?
Je me questionne moi même. Je promets que rien, aidez moi c'est tout ! Amen.

J'ai à peine fini ma réplique que j'entends un rire derrière moi. Je me lève, manquant de tomber à la renverse et me retourne vivement pour découvrir... Gabriel Flint. Rouge comme une tomate, je ne sais pas où me cacher. Qu'on me tue, qu'on m'achève. Oh, la honte de ma vie.

-Ga.. Gabriel, dis-je en baffouant. Tu... tu... hum... Ne sachant quoi dire, je lui dis la chose la plus horrible, me rendant encore plus ridicule. Ça baigne ?
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