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 Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint

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Kiandra Walters

Kiandra Walters


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MessageSujet: Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint   Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint Icon_minitimeLun 9 Fév - 2:06

DAY 5
Ambition makes you look pretty ugly

Kicking squealing gucci little piggy


« Je ne sais vraiment pas ce qu'on fiche ici, si tu pense que c'est cette... Bande d'incapable qui va parvenir à nous sortir de tout ce merdier, autant te balancer tout de suite de la balustrade qui se trouve à ta gauche mademoiselle sainte nitouche Walters. »

Le pas trainant, Kiandra Walters alias « la fille la plus cheulou de Phoenix » d'après certain jeunes de sa classe - et entre nous, on se demande bien pourquoi - venait de faire une entrée plutôt discrète dans le réfectoire de l'hôtel, à peine eut-elle franchie le pas de la porte qu'elle se stoppa net : « C'est pas la peine, barrons-nous de là »

Après avoir marqué le temps d'arrêt nécessaire à son conditionnement mental à cette situation peu ordinaire - car après tout, elle n'avait jamais mangée ailleurs qu'en compagnie de sa propre famille - Kiandra continua d'avancer et ce malgré les ondes négatives lancées à profusion par la résidente permanente de son esprit - sans compter le fait que ses jambes soudainement engourdies, lui semblaient peser des tonnes -. Dans un murmure, elle avait même laissé échapper un
: « Lâche-moi donc un peu, il faut bien que je me nourrisse ! » à l'adresse de sa petite copine.
L'autre céda enfin et décida de la mettre en sourdine, du moins le temps d'une minute ou deux, ce qui entre-nous était déjà cela de gagné.

Laissez-moi deviner la question qui vous turlupines. Sans même avoir à la prononcer, je peux vous dire que la réponse est clair : Oh que Oui ! Si vous voulez savoir, elles se parlaient régulièrement de cette manière mais le mieux c'était de ne pas le faire devant témoin quoi.. Sauf que là c'était râpé. On vous l'accorde, en temps normal une telle scène aurait volontiers pu offrir à Kiandra une chambre dans l'asile le plus proche mais de grâce les gens qui se trouvaient dans son périmètre actuellement étaient bien trop préoccupés par leur propre santé mental pour se soucier de celle de la pauvre fille du prêcheur Walters.

Bref, quoi qu'il en soit, tout dans son attitude lui faisait ressembler à un petit animal blessé - peut-être un peu aussi les bandages sur son front et ses poignets - : son regard oscillait de part et d'autre de la pièce sans parvenir à trouver de point d'arrêt, quant aux manches de son pull en coton blanc, c'est bien simple, elles s'allongeaient à mesure que ses longues et frêles jambes d'adolescente la conduisait vers l'intérieur de ce qui avait été transformé en une « salle à manger » d'infortune.

Les recommandations du médecins qui s'était occupé d'elle dans la tente postée au centre ville s'étaient arrêtées à : « Vous devriez pouvoir trouver de quoi vous alimenter à l'intérieur de l'hôtel. », si bien que maintenant qu'elle y était, elle ne savait pas exactement quelle était la marche à suivre. Aussi douée soit-elle pour vous traduire de l'étrusque ou vous citer le nom de toutes les espèces vivante présente dans cette pièce -armée d'un microscope cela va de soi-, elle était incapable cependant de pouvoir s'adapter à des situations qui lui demandaient simplement de faire appel à son aspect d'être humain devant évoluer en société. Les trucs de gens normaux c'était pas pour elle. Vous savez, on ne peut pas vraiment dire que Kiandra a déjà eu l'occasion de fréquenter ce genre de soupe populaire. Elle ne s'est même jamais rendu dans une cantine scolaire, c'est pour vous dires ! Sans compter que sa mère avait toujours insisté pour que ses enfants mangent uniquement de la nourriture purement bio-lo-gi-que. La jeune fille, l'entendait encore rabâcher ses discours de nutritionniste. Et en gros maintenant, elle était supposé faire quoi au juste ? Et puis tout ces gens qui... gesticulaient autour d'elle, c'était tout bonnement effrayant. Elle remua le nez comme si elle était sur le point d'éternuer. Si elle n'avait jamais témoignée de signe de claustrophobie, sincèrement c'était pour dans pas longtemps. --

Elle haussa une épaule comme pour se répondre à elle-même, de toute manière il fallait bien qu'elle mange, sa mère ne pourrait évidement pas lui en tenir rigueur, pas vrai ? Sans attendre ses récentes observations la firent se placer derrière d'autres personnes, dans ce qui semblait tout être une file indienne. Dès lors, elle attrapa un plateau qu'elle fit glisser le long de la longue table, se servant au fur et à mesure que les aliments étaient entrain de défiler sous ses yeux. Finalement, elle s'engagea sans grand mal dans la salle comble à la recherche d'une place.

« Écoutes Kiandra, je sais que toi et moi on a pas vraiment été amis tout ce temps, mais par pitiééé... Penses au bon moment... Rhaaa! Et elle veut quoi cette pauvre greluche qui nous regarde là ! »

Kiandra fronça les sourcils perplexe, en face d'elle, Delilah Ferguson, une fille de sa classe était entrain de manger. Exaspéré par les inepties de sa camarade, la douce Kiandra une fois n'est pas coûtume sortit quelque peu de ses gongs.



« AAAh ! UNE ONCE DE POLITESSE BON SANG !! C'EST TROP TE DEMANDER ? » rétorqua-t-elle, un peu trop fortement. Autant vous dires que c'était certain que dès qu'elle le pourrait, l'autre - c'est à dire celle qui pour les intimes se faisait appeler Kiara - lui ferait payer tout ceci, mais Kiandra aurait bien assez le temps pour se soucier de cela plus tard, n'est-ce pas ?

Remarquant que certains regards inquisiteur se postèrent sur elle à cet instant, l'adolescente devint rouge de honte et s'empressa de poser son plateau, se tassant sur la première chaise libre qu'elle trouva devant elle. Et bingo, devinez en face de qui c'était ? Bourré de gène, elle adressa un sourire un peu forcé mais néanmoins plein de sympathie à la jeune blonde. Puis après quelques secondes de silence...

« Pardon, une once de politesse. Oui, suis-je bête, c'est un mantra en cas où j'en viendrais à devenir impolie, tu vois ? Oui, c'est ça. Hum. je ne me suis même pas présentée, je m'appelle Kiandra, je crois qu'on était à l'école ensemble à St-Andrews, non ? Tu me diras cela revient à il y à très longtemps, mais ton visage me dit quelque chose, c'est pour cela. J'espère que ça te dérange pas que je m'assois ici, j'en ai pour pas longtemps de toute manière...»

Elle avait enchainée son discours bidon comme pour fondre son petit dérapage dans le florilège de mots. Ce n'était pas son genre d'user de tant de conversation, c'était la première fois qu'elle parlait à cette fille d'ailleurs et les gens assis à la même table la regardaient d'une manière tout ce qu'il y avait de peu amène..
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Delilah G. Ferguson

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MessageSujet: Re: Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint   Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint Icon_minitimeVen 13 Fév - 16:20

    [hj : petite question, on suit cet ordre pour les réponses : Kiandra, moi & Gabriel ? c'est-à-dire, comme ça a commencé quoi...]

    Le sourire aux lèvres, comme toujours, et vêtue d’un jean clair et d’un tee-shirt noir avec l’icône des Rolling Stones, Delilah entra dans le réfectoire de l’hôtel. Depuis plus d’une demi-heure son ventre lui donnait un concert gratuit, la seule chanson qu’elle entendait était « donne-moi à manger ! ». C’est pourquoi, après une visite ultra rapide chez le médecin sous une petite tente qu’il lui conseilla des choses qu’elle savait déjà pertinemment, la jeune femme se hâta d’aller manger à l’hôtel. Il y avait pas mal de monde dans cet endroit, autrement dit tous les survivants retrouvés et les élèves et professeurs revenus de voyage. Il était midi trente, donc pas étonnant de voir tout ce monde prêt à manger voracement. Delilah fit un petit repérage de la salle, l’endroit où on allait chercher à manger au centre, vers le côté gauche de la salle il y avait encore des tables vides, si elle se dépêchait un peu elle pourrait s’y installer. Puis avec un peu de chance, l’un de ses amis viendrait la rejoindre.

    Delilah se dirigea vers le centre de la pièce, c’est là qu’on se servait à manger. On se serait cru dans un self service, plusieurs plats étaient présentés et on pouvait choisir. Naturellement il y avait moins de choix qu’à l’ordinaire, mais cela n’étonnait personne. Heureusement que la demoiselle ne fut jamais habituée au luxe, sinon elle n’aurait jamais pu survivre aujourd’hui ! Après avoir pris un plateau comme tout le monde, elle avança au fur et à mesure, prenant une assiette, des couverts, etc. Elle lança un bonjour à la personne qui s’occupait du bon service, mais celle-ci ne répondit même pas. Il n’y eut qu’un rictus qui s’afficha difficilement sur son visage, Delilah haussa les sourcils puis une fois servie poursuivis son chemin. Ce n’est pas une personne comme cela qui allait gâcher sa journée, à quoi bon s’attarder ? Son repas, un peu médiocre mais tout de même bon lorsqu’on meurt de faim, se composait de purée de pommes de terre à la couleur étrange et d’une tranche de jambon, ainsi qu’un morceau de pain et un mini bout de camembert. Delilah se demandait encore où ils avaient trouvé tout cela. Mais peu importe, elle se dirigea vers une table qu’elle avait remarqué en entrant, et s’y assit.

    La demoiselle posa son plateau et commença à manger doucement, elle prenait son temps. Pourquoi se serait-elle jetée sur son repas pour tout engloutir d’un coup ? Cela n’aurait nullement calmé la faim qui lui tiraillait le ventre, en mangeant lentement il y avait plus de chance que cela lui remplisse l’estomac. Bien qu’elle en doutait elle-même... La jeune femme regarda avec insistance sa purée, la couleur lui paraissait vraiment étrange. Et si c’était déjà périmé et plus bon du tout ? Oh tant pis, elle avait vraiment trop faim ! Au moins, elle serait morte le ventre plat.

    Delilah releva le nez de son assiette, qui ne donnait pas si envie que cela, pour regarder tous ces gens qui marchaient dans la salle. Elle essaya d’apercevoir une connaissance, peut être Alex ou Julia, et avec un peu plus de chance Gabriel. Mais au lieu de cela, son regard fut attiré par une jeune femme qui lui rappelait vaguement quelque chose, mais pas moyen de se souvenir qui. Certes, elle l’a regardé avec insistance, mais c’est parce qu’elle essayait de remettre un nom sur ce visage ! Mais Delilah prit presque peur, bon en vérité elle fut stupéfaite et sursauta de telle sorte que ça se voyait bien, son cœur s’accéléra. En effet, la jeune brune qu’elle regarda venait de se mettre à crier dans le réfectoire.

    « AAAh ! UNE ONCE DE POLITESSE BON SANG !! C'EST TROP TE DEMANDER ? »

    Delilah ouvrit les yeux tous ronds et haussa les sourcils, est-ce que cela s’adressait à elle ? Peut être que cette personne n’aimait pas être regardée de la sorte ? Que de questions, mais la jolie blonde avait prit peur en la voyant se mettre dans un état pareil. Sauf que sa peur se calma presque aussitôt lorsqu’elle la vit rougir et s’asseoir précipitamment... en face d’elle. Delilah était vraiment étonnée, et la petite brune lui afficha un sourire forcé, trahissant la gêne mais se montrant quand même sympathique avant de déballer un flot de paroles à une vitesse folle.

    « Pardon, une once de politesse. Oui, suis-je bête, c'est un mantra en cas où j'en viendrais à devenir impolie, tu vois ? Oui, c'est ça. Hum. Je ne me suis même pas présentée, je m'appelle Kiandra, je crois qu'on était à l'école ensemble à St-Andrews, non ? Tu me diras cela revient à il y à très longtemps, mais ton visage me dit quelque chose, c'est pour cela. J'espère que ça te dérange pas que je m'assois ici, j'en ai pour pas longtemps de toute manière... »

    Kiandra Walters ! Mais c’est bien sur ! Delilah se souvenait en effet de cette fille, et de la crise bizarre qu’elle avait faite un jour à l’école, plutôt terrifiant d’ailleurs... La jeune femme sourit à celle d’en face, pour se présenter également bien que Kiandra avait l’air de se souvenir d’elle.

    « Moi c’est Delilah Ferguson, tu me rappelles en effet quelqu’un, je crois que j’ai un vague souvenir de toi. Pour ce qui est de t’asseoir en face de moi, il n’y a aucun problème, c’est toujours mieux que d’être seule. Tu peux rester tout le temps que tu veux, ça ne me dérange nullement ! »

    Cette fille était étrange pour elle, comme pour beaucoup surement, mais elle ne paraissait pas bien méchante dans le fond. Juste un peu déstabilisée... Quand Delilah disait avoir un vague souvenir, cela voulait bien dire ce souvenir du jour où elle avait fait preuve de schysophrénie, mais bien entendu elle n’allait pas le lui dire. Ça parait bien impoli de dire « oui j’me souviens le jour où tu hurlais à une voix de partir ! Ouais ouais la folle, je vois bien t’inquiètes ! ». Puis ce n’était pas le genre de Delilah, elle restait polie et essayait de ne pas parler de choses qui font mal... Elle ne lâchait pas son sourire, jusqu’à ce qu’elle prenne une bouchée de la purée à la couleur bizarre, qui finalement n’avait pas un goût si étrange.
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Gabriel Flint

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MessageSujet: Re: Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint   Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint Icon_minitimeMer 18 Fév - 14:52

Des siècles qu’il avait l’impression d’errer dans Phoenix. Des siècles, et aucune nouvelle de ses parents. Et de Duncan. A la simple idée que son frère ait pu… Hum… Non, bien sûr, c’était impossible, Gabriel le savait. La simple pensée qu’il ait pu être blessé lui brûlait les tripes. Rendez vous compte, c’était lui qui avait insisté pour aller à ce voyage au Mexique, suppliant Dun’ de lui céder sa place pour des raisons d’argent, comme toujours, les frères Flint ne pouvaient pas tous deux se rendre à l’étranger et… il fallait quelqu’un là bas pour garder un œil sur Hope…

La scène se déroulait encore et encore devant ses yeux. :

« -Mec, je sais que…
-Non mais t’inquiètes pas, Gab, j’avais prévu autre chose, de toutes façons. Pa’ m’a dit que le carbu de la Ford n’arrive que la semaine prochaine. Tu penses bien qu’entre un vulgaire bronzage et ma bagnole, le choix est tout fait ! »

Bordel. Tout ça parce qu’il voulait se déclarer à Lilah. Comme si il n’avait eu aucune occaz de le faire depuis, genre, sa naissance.
En rentrant à Phoenix, en voyant ce décor apocalyptique provoqué par on ne savait quoi, il était ridicule pour Gab de penser sentiments. Saugrenu, impossible : tant que Duncan et les parents n’iraient pas bien, il ne se résoudrait pas à penser à lui et à son égoïste cœur. Voilà, telles étaient les pensées de notre Gabriel, alors qu’il pénétrait dans le quartier général de Phoenix, endroit dans lequel, plus jeune, il avait passé pas mal de temps, pour des raisons sans doute différentes des personnes présentes. Il fallait savoir que la mère de Gab, Trinity, travaillait à l’hôtel depuis des années, en tant que lingère. Dès que ses enfants avaient été assez grands pour se garder tout seuls, à leur entrée au collège, elle avait alors songé à un moyen de soutenir, elle aussi, les dépenses de leur modeste foyer. Voilà pourquoi le jeune homme paraissait parfaitement dans son élément dans le grand réfectoire, mais aussi, naturellement, préoccupé. Comment aurait-il pu en être autrement ?

Un fruit dans la main, il parcourait fébrilement du regard les personnes qui déjeunaient, cherchant les regards familiers. Mais aujourd’hui, comme les autres jours, personne. Les recherches allaient devoir reprendre.

Alors qu’il allait tourner les talons, afin de replonger dans cette jungle qu’était devenue la partie Est de Phoenix, son regard se posa sur la chevelure blonde parvenant encore à illuminer ses pensées en ces temps difficiles. Lilah la divine était là, assise, apparemment plongée dans une conversation avec des cheveux bruns. S’approchant de la table à pas pressés, il s’efforça d’afficher ce sourire rassurant dont il usait depuis qu’ils étaient tous petits lorsqu’il ne voulait pas inquiéter ses proches.

Flashback :

18 heures, une journée de printemps. Le téléphone sonne.
« Oh mon dieuuu Gabriel ! Je viens d’inonder la salle de bain, ça déborde jusque dans le couloir, comment je vais faire pour tout nettoyer avant que Papa arrive ! »
Le jeune homme, à travers le combiné, avait tenté de rassurer son amie. Bien sûr qu’il arrivait tout de suite. Bien sûr qu’ils réussiraient à tout ranger en une heure…
Mais lorsqu’il était arrivé chez Lilah, en voyant l’eau descendre en cascade sur les escaliers, il avait été prit d’un énorme doute.
Retenant sa respiration pendant quelques secondes, histoire de retrouver son calme, il avait demandé : « Tu as pensé à fermer le robinet de la baignoire, comme je te l’avais demandé ? »
« Euh… »
Le fameux sourire, camouflant toute la panique qui bousculaient à l’intérieur de lui, apparu sur son visage : « ok, je m'en occupe ».


***


« Salut Lilah » Lâcha-t-il en venant se placer devant la table de la jeune femme, sans paraître prêter attention à la personne avec laquelle Delilah paraissait en pleine conversation, comme il avait l’habitude de faire depuis toujours, le jeune homme faisant partie de ses personnes dont la côte de popularité à faire décroître l’intérêt qu’ils portent aux personnes qui leurs sont inconnues.

« Excuse moi, tu peux te décaler, s’il te plaît » demanda-t-il à la brune dont il n’avait toujours pas vu le visage, en attrapant une chaise derrière eux, dans le but évident de s’installer en face de Delilah.
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Kiandra Walters

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MessageSujet: Re: Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint   Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint Icon_minitimeVen 20 Fév - 22:50

A vrai dire le fait que Delilah Ferguson se décide à lui parler avec tant d'optimisme naturel n'était pas réellement quelque chose que Kiandra Walters avait prévu au programme en venant prendre place en face d'elle. En toute honnêteté, force était de reconnaître que son engouement soudain vis à vis de la jeune blonde n'était rien de moins qu'une diversion visant à justifier les paroles qu'elle avait débitée à sa propre adresse devant toute une horde de témoin haineux quelque seconde auparavant. Et forcément elle ressentait un peu de culpabilité vis à vis de cela.

Sachons que si généralement Kiandra n'a pas pour habitude d'émettre d'échange avec les gens qui résident à Phœnix - sauf ceux qui venaient à la paroisse de son père-, ce détail n'aller certainement pas changer à présent qu'elle était à deux doigts de périr dans d'affreuse souffrance. Elle ne pouvait tout simplement pas se permettre de fréquenter ces gens là et ce même si elle en mourrait d'envie. L'envie était le mal. Le mal était à prohiber un point c'est tout. Car après tout ces terroristes ou envoyés du ciel qu'importe qui ils étaient n'aller certainement pas attendre bien longtemps avant de récidiver leur « attentats » et si ça se trouve, elle n'en avait plus pour longtemps à vivre.
« Oh la ferme. Tu ne vas pas encore nous gonfler avec tes histoires de jugement dernier Walters. »

Delilah venait de finir de parler, mais Kiandra était beaucoup trop songeuse pour le remarquer. Elle fixait depuis bien deux minutes la purée de carotte qu'elle tenait en suspension dans les airs à l'aide de sa fourchette, le regard placide. Bien entendu si elle n'avait pas été autant préoccupé par ces histoires de chaos, par le fait qu'elle se retrouvait à présent livrée à elle-même dans une ville qui n'avait jamais fait autre chose que de la rejeter, elle et les siens. Si de plus elle n'avait pas eut à supporter les plaintes fréquente et importune de sa camarade intra-muros - à savoir Kiara -, elle aurait effectivement était ravie de faire la conversation à cette Delilah. C'est vrai. Même si cela ne se voyait pas comme ça, Kiandra aimait bien parler. Ses parents l'avaient toujours comparées à un moulin à parole. Une fois d'ailleurs, alors qu'elle était âgée d'une dizaine d'année tout au plus sa sœur ainée Anjélika avait jugée bon de lui laver la bouche au savon pour qu'elle cesse enfin de venir japper dans ses oreilles en grec ancien, persuadée que le démon s'était emparé de sa petite sœur pour venir la distraire dans ses lectures intime avec Dieu. C'est seulement lorsque le garçon la bouscula que l'adolescente reprit ses esprits et réalisa qu'elle était dans le réfectoire.

« Excuse moi, tu peux te décaler, s’il te plaît »

Juste à temps pour voir son plateau filer sous ses yeux vers une autre place. Kiandra cligna plusieurs fois des yeux, sans réaliser pleinement qu'elle venait d'être éjectée du lieu qu'elle occupait. Par pure réflexe elle poussa de nouveau le plateau sur la gauche, soit en face d'elle. Le manque de convenu de ce garçon l'avait braqué et dans ce genre de cas, mieux valait pas tenter d'avoir le dernier mots ! Kiandra était comme qui dirait têtue. Du coup ce petit jeu du plateau voyageur dura bien cinq minutes... Si elle était à priori tout à fait paisible et pacifique, bien que devenant un soupçon crispante, Kiara commençait quant à elle vraiment à se mettre en rogne.

« Bordel. T'en as encore pour longtemps ? Je t'avais pourtant prévenu, on se casse maintenant. » éclata l'autre intérieurement

Elle sentait ses tempes lui brûler le crane de douleur, si bien que d'ici encore deux ou trois minutes sont cerveau aurait fini par cuire, elle en était persuadée. Kiandra n'était pas du genre à jouer avec le feu et quoi qu'il arrive l'autre – Kiara pas ce garçon - était trop forte, elle connaissait bien assez ses limites pour décider de se lever. Elle haussa les épaules et regarda le garçon comme s'il avait s'agit d'une pauvre chose sur laquelle il faisait bien de s'apitoyer, après lui avoir affliger une tape sur l'épaule dans le genre qui voulait dire « pauvre garçon », elle se dirigea vers la sortie. Un peu plus loin elle fit un signe de main à Delilah, mais cette dernière ne la regardait pas. Le fait est qu'elle était un être polie et pleine de compassion quoi qu'il arrive vous voyez.. Tu parles ouais.

Elle marchait si vite que lorsqu'elle prit conscience de ce qu'elle tenait en main, elle était trop loin pour faire marche arrière. L'adolescente n'avait de cesse de fixer la médaille qui reposait dans le creux de sa main.
« Oh. C'est bon dramatise pas, on lui rendra son saleté de collier. Te mine pas ce type n'a que ce qu'il mérite, t'as vu la manière dont il t'a parlé ? J'ai fais ça pour toi. Tu pourrais me remercier une fois dans ta vie. »
Comme pour répondre aux interrogations qui se bousculaient en elle, la voix s'était manifestée.

Kiandra soupira, lorsqu'elle releva la tête elle fut incapable de reconnaître le paysage avoisinant. Elle était toujours en ville mais il n'y avait pas un chat et tout ici paraissait plus austère que là où elle était tout à l'heure. Lasse, elle vint s'asseoir sur les marches d'escalier de ce qu'il restait de l'ancien théâtre. La tête dans les paumes de ses mains, elle fixa l'horizon. C'est alors qu'une sorte de détonation retentit...

« Nom de dieu » murmurât-elle effrayée. Elle plaqua ses mains sur sa bouche, les yeux écarquillaient. « Oh pardon mon dieu, je vous jures que quoi que j'ai fais, je n'ai rien fait exprès ! »

Voilà qu'elle était persuadée que tout recommençait et à cause d'elle cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint   Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint Icon_minitimeSam 21 Fév - 3:18

Vous voyez, depuis qu’il était entré en première année au collège, Gabriel avait toujours était considéré comme l’un des personnages les plus populaires, les plus respectés, les plus… « hypes », comme qui dirait. Aussi, lorsque l’on avait passé les dix dernières années de son existence à être admiré, presque adulé par la plupart des jeunes de son age, et ce, quelque soit l’attitude que l’on pouvait avoir, il paraissait évident que l’on prenait particulièrement mal le fait de ne pas voir la moindre lueur d’admiration dans le regard d’une donzelle chelou dont le nom vous échappait. Voire même, à la place, de la provocation, comme si elle s’était avisée de le défier.

Mais soit, il se tapait totalement de ce qu’elle pouvait bien penser de lui. Après tout, cette fille paraissait franchement bizarre, et, comme vous l’aurez compris, si Gabriel n’avait pas daigné poser les yeux sur elle lorsqu’il était arrivé à leur table, il avait rapidement été obligé de s’intéresser un minimum à la nana dont le visage était caché par un épais rideau de cheveux noirs, et qui venait de se dresser contre sa magnifique personne, lorsque cette dernière avait refusée de céder sa place.

« Tu traînes avec Machin, maintenant? » avait-il lâché à Delilah aussitôt la Brune partie, synonyme qu’elle déclarait forfait à la ridicule bataille qu’ils venaient de mener (du moins, c‘est la morale qu‘il retint de cette histoire). « Elle est grave space, cette nana », murmura-t-il un peu pour lui-même, alors que les souvenirs des heures passées à parler de la Walters family lui revenaient en tête. Ils avaient même, une fois, avec ses potes, fait une soirée d’Halloween sur le thème de la famille la plus terrifiante de tout Phoenix. C’est dire. Soupirant à l’idée que ces moments étaient déjà loin, il avait entreprit de discuter avec Delilah, pendant, quoi, dix minutes? Un quart d’heure?

Au final, il lui avait exposé son intention d’aller explorer le no man’s land de la ville, chose qu’elle n’avait pas tout à fait approuvée. « Ne t’inquiètes pas, Lily’ je serais de retour ce soir » avait-il balancé avant de poser une main sur sa gorge, réflexe qu’il avait souvent lorsqu’il souhaitait se porter bonheur : toucher sa médaille le rassurait, en quelque sorte.
Enfin, encore eut-il fallu qu’il l’ait toujours.

Palissant plus rapidement que l’aurait fait un linge glissé dans de l’eau de Javel, il posa à nouveau la main sur son cou, comme si la médaille avait pu faire un break et disparaître quelques secondes, pour réapparaître plus présente, plus rassurante. Tu parles. Il l’avait paumée.

« Putain de meeerde ».

En aucun cas, il ne songea à la véritable coupable. Incapable de se souvenir de la dernière fois où il avait senti l’objet sous ses doigts, il tâtonna ses vêtements, dans l’espoir vain que le bijou ait pu glisser et se nicher quelque part.

***


Gabriel s’éloignait de l’hôtel, à grands pas, fixant le sol dans l’espoir utopique de trouver sa médaille entre deux morceaux de béton, son humeur se dégradant au fur et à mesure qu’il se dirigeait vers on ne savait ou, à la recherche de sa famille. C’était super. Il avait l’impression de tout perdre, seconde après seconde : sa famille avait disparu, sa médaille aussi… C’était le genre de moment où il regrettait de ne pas être une autruche. Les mains dans les poches, il serrait avec une rage à peine contenue le misérable morceau de pain que lui avait tendu Delilah avant qu’il ne quitte l’hôtel, le priant de « manger un truc ». Ouais, c’est ça. Le problème était qu’il était à deux doigts de se transformer en hulk, que la pression qu’il avait sur les épaules était, certes, vécue par la plupart des personnes qui se trouvaient autour de lui, mais qu’en l’occurrence, il n’en avait rien à cirer.
Le plus incroyable, dans cette histoire, c’était que ces putains de terroristes avaient littéralement coupés Phoenix du reste du monde. Le jeune homme n’arrivait pas à croire que les états adjacents n’aient envoyés aucune aide, ne serait-ce que par la voie des airs… Qu’était-il arrivé au reste du monde?

« »

Une détonation retentit, non loin de lui. Arrêtez, vous n’allez pas lui faire croire qu’ils étaient bombardés? Ces bâtards étaient en train de bombarder une zone ou personne ne pouvait se défendre?

Il se mit à courir, regardant autour de lui à la recherche d’un abri, évaluant mentalement la distance qui le séparait de l‘hôtel.
Et puis, au bout de quelques minutes, il s’arrêta. Non parce qu’il avait le souffle court, c’était un sportif, après tout, mais parce qu’il se rendit compte que quelque soit l’endroit où tomberaient ces bombes, sa famille pouvait se trouver en dessous. Duncan, son père… Il était impossible qu’il leur tourne le dos. C’était peut-être ridicule, mais ce coin de la ville était l’un des seuls qui n’ait pas été fouillé, et malgré son importante superficie, il était impensable que le jeune homme ne perde une occasion de retrouver ceux qu’il cherchait depuis bien trop longtemps à son goût.
Fut-il suicidaire. Ou carrément débile. Ou les deux. Il s’en tapait.


Il courrait, donc, au milieu des ruines, la peur au ventre, mêlée à ce besoin de croire aux retrouvailles.
Une nouvelle détonation, plus proche à en faire tomber les maisons encore debout, fit se lever un nuage de poussière, à lui éclater les poumons, et surtout, lui fit perdre l’équilibre.

Mais bon, n’était-ce pas ce qu’il avait voulu, après tout? Toussant pour extirper toute cette poussière de son anatomie, la main sur la poitrine, il était à demi allongé sur le sol, les yeux à mi-clos, attendant le déluge, ou une troisième détonation, qui sait. Et puis, parce que rien ne venait, et qu’il se sentait vraiment mal, il se traîna tant bien que mal vers la maison la plus proche, laquelle avait appartenue il n’y avait pas si longtemps à Sue Ellen Campbell, la femme la plus généreuse de Phoenix lorsqu’il s’agissait de distribuer des coups de balais aux sales gosses qui s’amusaient à faire exploser des pétards sur son palier.
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Kiandra Walters


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ETAT D'ESPRIT: Perdu dans entre un vent de folie et de confusion
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MessageSujet: Re: Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint   Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint Icon_minitimeSam 21 Fév - 22:50

Si sa foi n'avait pas été là pour la guider, Kiandra Walters aurait volontiers mit fin à cette satanée histoire tout de suite. Tout en réfléchissant à cette idée, elle releva les manches de son pull, la chaleur devenait carrément insoutenable, quelqu'un là haut avait-il eut la bonne idée de monter le chauffage ? Son corps illustrant sa pensée, elle leva la tête vers le ciel l'œil soupçonneux. Elle ramassa ensuite ses cheveux en un seul tas et les fit tournoyer pour les rabattre sur le côté. Sans tarder l'adolescente laissa ses yeux dérivés sur l'énorme hématome qu'elle avait au bras. Un rictus de désapprobation se dessina sur son doux visage, comme d'habitude, elle était dans un sacrée état. A vrai dire, elle n'osait même pas scruter le reste de son corps, tant elle avait peur de ce qu'elle découvrirait. Lorsque le médecin de la tente de secours l'avait ausculté plus tôt dans l'après-midi, elle avait remarqué son expression de réserve : « Toutes ces plaies datent-elles de l'explosion ? On dirait bien que beaucoup d'entre celle-là sont plus vieille... Vous-vous êtes fait cela toutes seule mademoiselle ? » avait-il lancé de sa voix inquisitrice.

C'est vrai qu'après tout, toutes sortes de rumeurs circulaient à propos de sa famille, alors dès que quelque chose de jugé trop louche se présentait cela ne faisait que compléter la longue et interminable liste de méfaits dont le clan Walters étaient jugés coupable. Kiandra ne supportait pas ce genre de comportement arbitraire. Les gens étaient tellement cruel sans raison. La vérité c'est qu'elle c'était vraiment faite cela toute seule ou du moins avec l'aide de sa mauvaise étoile.


Vraiment, aussi clémente puisse-t-elle être, Kian ne supportait plus que l'autre fille se manifeste sans cesse dans sa vie pour tout y perturber ! Il fallait que cela cesse. Elle n'avait plus rien à perdre de toute manière. Que restait-il de sa vie ici ? Si ce n'est un tas de cendre... Ses yeux était devenu rouge et brûlant et sa gorge commençait à lui piquer. Malgré ces quelques inconvénient, elle jugea bon de rester assise sur le perron du théâtre. Après tout personne ne serait assez mal élevé pour venir l'expatrier de sa rampe d'escalier effritée. Tout en réfléchissant à l'idée de s'y installer définitivement l'adolescente laissa malgré-elle ses yeux glisser inexorablement vers les bandages qui enroulaient ses poignets tailladé.

« Toi aussi tu n'en peux plus n'est-ce pas ? Je sais que c'est toi qui a fait ça... »

Ceci étant adressé à Kiara, elle n'attendait pas véritablement de réponse. Le fait de vivre de manière aussi intensive avec une personne vous laissez assez de marge pour analyser son comportement, Kiara ne répondait jamais quand on entamait la conversation et d'autant plus lorsque cela concernait un sujet qu'elle considérait comme rébarbatif. Si cette dernière paraissait plus forte, elle avait des moments de faille et pas des moindre. Mais elle aimait jouer avec le feu, tester ses limites, la mort n'était pas quelque chose qui l'effraie vous voyez. Lorsque la deuxième détonation éclata Kiandra qui était entrain de ronger les peau de son pouce, toujours plongée dans sa méditation se leva d'une traite. Appuyée contre la rampe, elle plissa des yeux afin de...

« Delilah.. ? ... Ferguson...? » murmurât-elle sourcils froncée et pleine d'incompréhension quant à la présence de celle qu'elle avait croisée plus tôt au réfectoire de l'hôtel et qui n'avait en apparence rien à faire ici. Elle voulu l'interpeller mais cette dernière disparue derrière une bâtisse. Sans attendre Kiandra dévala les marches d'une manière qui se voulait précipité mais elle coinça le bas de son pull - que lui avait d'ailleurs fourni les secours sanitaire - dans un morceau de ferraille brisé au bout de la rampe, ce qui eut le temps de la ralentir considérablement. Une fois sortie de là, elle marcha à toutes vitesse, le décor était encore plus chaotique que lorsqu'elle était dans la forêt la veille. L'atmosphère était réellement oppressante et plus elle s'enfonçait vers le centre des décombres plus l'odeur devenait de moins en moins supportable. Le plus étrange c'est qu'il ne semblait y avoir personne ici. Elle s'était tout à coup arrêté. Impossible d'aller plus loin, la grisail dû au nuage de poussière était encore plus frappant, elle n'y voyait rien et de toute manière Kiandra Walters n'avait jamais été du genre téméraire... Kiara elle-même semblait avoir déserté les lieux. Et pour une fois, elle n'aurait pas été contre ses jérémiades car ce silence mortuaire était quelque peu flippant. Faute à sa conscience, elle se risqua tout de même à demander : « Y-A-T-IL QUELQU'UN ICI ? » les mains en porta faut. Elle se dépêcha toutefois de s'en aller de là mais au moment où elle passa devant l'ancienne école primaire, il lui sembla
entendre les rires des enfants. L'adolescente se figea sur place, sa
peur commençait à grimper en elle à une vitesse déconcertante.

« Ta tête te joues des tours. Il n'y a rien d'autre que toi ici. Ta tête te joue des tours Kiandra. » elle tentait tant bien que mal de se rassurer mais c'était mal partie. Elle ne savait pas si elle était entrain d'halluciner ou si les boum.boum.boum. qu'elle entendait de façon régulière était réel ou non. Ah moins que se soit juste son
pauvre cœur qui avait décidé de fuguer de sa cage thoracique. On
ne pouvait lui en vouloir, toute chose vivante aurait eut envie de fiche le camps de là, elle aussi c'était mise à courir.

« Kiaaaandraaaa » entendit-elle hurler derrière-elle. Une voiix de fille. Une voix de fille qui petit un n'était ni la sienne, petit deux n'était ni celle de Kiara. Et petit trois, dieu avait dit "aime ton prochain" pas "joues à James Bond"... Elle était morte de trouille sérieusement et elle courait si vite qu'elle n'eut la force de se retourner et le paysage qui défilait sous ses yeux n'était rien d'autre qu'une masse grise, jusqu'à ce qu'elle ne chute violemment sur le sol. Ou du moins sur quelque chose de mou qui gisait sur sol, lorsqu'elle palpa la chose effrayée, elle souleva.. Une main. Cette vision lui extirpa un hurlement si fort et strident qu'il aurait pu en percer les gorge de l'enfer. Sérieusement. Et le pire c'est que lorsqu'elle voulu se relever à toute vitesse le « cadavre »
à la peau bizarrement chaude lui attrapa le bras en grommelant.
Forcément, elle se mit à nouveau à hurler.

Au fait un cadavre n'était-ce pas supposé être froid théoriquement ?
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Gabriel Flint

Gabriel Flint


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MessageSujet: Re: Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint   Paranoid Android | D. Ferguson - G. Flint Icon_minitimeLun 23 Fév - 2:01

Putain que ça s’arrête… Les yeux clos, allongé ce qui avait été autrefois un carré d’herbe, il gisait sur le sol, sa poitrine se soulevant et s’abaissant violemment à chaque fois qu’il s’époumonait. A demi inconscient, incapable du moindre mouvement, il attendait qu’un truc vienne à l’achever, comme cette fameuse dernière détonation. Têtu,Gabriel ne regrettait pas une seule seconde sa position actuelle : gésir comme un vulgaire animal blessé. De toutes manières, qu’il le regrette ou non, ça n’allait rien changer à sa situation, alors, tant qu’a faire, autant valait mieux garder un minimum d’égocentricité, et ce, même dans un moment tel que celui-ci. Mais n’allez pas croire que les pensées du jeune homme étaient celles-ci. A cette seconde précise, Gab’ n’était de toutes manières pas tout à fait apte à penser quoi que ce soit d’autres, bien au contraire. En fait, des images défilaient devant ses yeux, comme un rappel monotone de son échec : son père, sa mère, son frère. Les questions de son dernier examen, qu’il pensait avoir réussi. Sérieusement, lorsqu’ils s’étaient retrouvés coincés à Mexico, avant que tout cela n’arrive, il s’était dit « merde, ça veut dire que j’aurais pas mes résultats en rentrant? ». Non qu’il soit du genre intello, mais il avait vraiment bossé, pour une fois.
Aucun rapport, en l’occurrence, avec la situation pourrie dont il était victime mais… Sérieux, a quoi voulez vous qu’il pense d’autre? Peut-être à aller s’abriter. Tiens, pourquoi pas… Mais de quoi? Il ne voyait rien, n’entendait qu’à peine, et n’était pas exactement opérationnel pour faire un sprint jusqu’à la cave la plus proche, voyez vous…

Après une nouvelle quinte de toux, il recommença à ramper, s’approchant encore de l’escalier le plus proche, comme l’aurait fait un militaire blessé. Plus ou moins. Et, alors qu’il allait pour s’agripper tant bien que mal à la première marche, persuadé que lorsqu’il aurait quitté ce nuage de poussière dans lequel il ne distinguait rien, un peu comme une tempête de sable, en fait, voilà qu’il sentit un violent coup dans les cotes qui lui arracha une espèce de râle, un Humph de douleur, qui fut étouffé par un hurlement si strident que si terroriste à mitraillette il y avait, ils ne seraient plus là pour en parler.

Mais qui incluait-il dans ce « Ils », le petit Gabriel? N’allez pas croire qu’il avait soudain retrouvé toute force physique. Non, sa tête était toujours solidement appuyée sur le sol (c’était si confortable), mais son poignet, quand à lui, avait eu la force d’attraper ce qui l’avait heurté. Et qui avait crié. Et qui recriait encore :

« Tu vas la fermer, bordel? » Marmonna-t-il d’une manière peu audible, qui ressembla plutôt à un « ’U as a fer’é bore el? », facilement explicable par le fait qu’il avait toujours du mal à respirer. Comment se faisait-il, d’ailleurs, qu’elle ne soit pas dans le même état que lui?

Il ouvrit la bouche pour s’exprimer à nouveau, lorsqu’il fut reprit par une quinte de toux. Puis, il tenta à nouveau de se lever, aussi pathétique qu’un jeune agneau qui venait de naître. Relâchant le poignet de sa prisonnière, qui ne tarderait sans doute pas à prendre la poudre d’escampette, tant elle paraissait froussarde. N’ayant évidemment pas vu son visage, et n’en ayant cure, après tout, il s’agrippa à la rambarde de l’escalier qu’il avait fini par trouver après quelques tâtonnements hésitants, et entreprit de grimper sur le perron. Non qu’il se sente particulièrement revigoré, mais sans doute son corps ne voulait pas paraître pathétique devant une parfaite étrangère. Qui était-elle, d’ailleurs? Les cheveux bruns de la fille cachaient son visage, et il ne faisait pas beaucoup plus clair autour, malgré le fait que la poussière soit plus ou moins retombée. Entre deux quintes de toux, il parvint à demander d’une voix rauque, après qu’une bouffée d’espoir qui ait traversé l’esprit, voyant qu’elle ne partait pas en courant :

« Dis moi… Est-ce que tu es là… Depuis… Le début? Est-ce qu’il y a d’autres personnes ici, avec toi?
Peut-être était-ce la poussière, l’obscurité, mais une chose était sûre, Gabriel n’avait pas reconnu Kiandra Walters. Pire, la trouver dans ce coin de la ville, aussi affolée avait fait naître dans son esprit l’espoir qu’elle soit une survivante qui se cachait sous les décombres, et donc, par extension, que ses parents soient tous aussi proches. Peut-être les avait-elle vus? Peut-être avait-elle vu Duncan?


« Comme... Duncan Flint? » Acheva-t-il dans un souffle désespéré, incapable, pour une fois, de contenir sa fierté de sportif adulé.
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